CFDT-CADRES - 1ère Organisation Syndicale de Cadres en France - Pour que l'interêt du plus grand nombre l'emporte sur les intérêts particuliers. Votre premier droit est celui d'être informé - Nous y travaillons chaque jour depuis 2002.
1968 : un peu d’histoire grace une comédie sociale à l’Anglaise : Nous sommes en mai 1968, sous le gouvernement travailliste d’Harold Wilson. Tout part du mouvement de grève des ouvrières d’une usine Ford de Dagensham, à l’Est de Londres. Une grande usine qui fabrique, entre autres, la Cortina. 5 000 ouvriers… et 187 femmes, penchées, dans un atelier dont le toit prend l’eau, sur leurs machines à coudre pour ajuster les revêtements de sièges et de portières. Au départ, c’est une simple histoire d’heures supplémentaires qui les mobilise. Mais, très vite, elles découvrent le fond du problème : elles n’obtiendront jamais rien parce que la loi les tient pour quantités négligeables. Les femmes, c’est légal, peuvent être moins payées. D’ailleurs, elles ne se rebellent guère…. L’héroine du film, poussée par le délégué syndical qui l’a repérée ne met pas longtemps à trouver, elle l’effacée, les accents justes pour galvaniser ses copines d’atelier. Puis, au fil des jours de ce joli mois de mai, d’organiser des défilés, de rencontrer la direction, de prendre la parole au congrès national syndical et d’aller, in fine, quand la presse en a fait un vrai leader, plaider devant lae ministre de l’Emploi. C’est Une femme, Barbara Castle, une battante aussi, plus que compréhensive. Tant pis pour les pressions de Henri Ford lui-même. Les ouvrières seront augmentées. Et la loi d’égalité passera, deux ans plus tard. Ce mouvement a soudainement déclenché des répercussions au niveau mondial. Les multinationales étaient réticentes à l'idée de devoir 'avoir à payer l'équivalent du salaire d'un homme à une femme." Le film met à jour des ressorts qui continuent aujourd’hui à faire le lit de l’inégalité salariale : non-reconnaissance des qualifications spécifiques des femmes (sous prétexte qu’il s’agit de couture, Ford ne reconnaît par leur savoir-faire technique), salaire féminin considéré comme un salaire d’appoint, tâches domestiques qui entravent l’investissement des femmes dans la sphère militante, etc. Ce film nous rappelle que cette égalité des salaires inscrite dans la loi est, hélas, loin encore d’être appliquée partout…
- Etat des négociations sur l'harmonisation, l'égalité HF, la GPEC... - Les zones de risques sur l'emploi évoqués au dernier CE... - L'impact prévisible de l'évolution des effectifs et les enjeux stratégique devant les différentes LOB...
Discutons en Lundi matin à Velizy autour de l'espace Cafeteria ou dans le local syndical CFDT.
NB : Pour rappel, la direction totalement opposée à la mise en oeuvre d'un CET, confirme que celui de Sun doit faire l'objet de prise de congés avant la monétisation de son solde au 1er Juin
Alors que la force de frappe du marketing et des forces commerciales d'Oracle est particulièrement impressionnante pour évangéliser avec une conviction sans pareille les concepts de "Cloud Computing", de "Universal Content Management", de "Backup Solutions Lowest Cost of Ownership" , l'image dans l'arrière boutique est particulièrement peu flatteuse.
Et si le cout de possession interne est présenté comme très efficient , c'est parce qu'il n'intègre pas les pertes de productivité induites sur les dizaines de milliers de salariés de la société. Et l'inertie manageriale est totale, tant le contrôle de l'informatique corporate est éloignée des utilisateurs et des préoccupations du terrain, et le modèle construit pour n'être que Top-Down.
Ainsi 2011 voit encore chez Oracle : - L'absence de procédure de sauvegarde automatique et/ou cloud des postes de travail - L'achat de ressources de clouding.... par carte de crédit... et chez Amazon - Pour les LOB les plus riches ! - La dispersion incroyable des ilots documentaires stratégiques, très souvents par petits groupes de travail, amenés à sombrer dans l'oubli avec les départs des salariés abonnés à ces groupes. Combien de plans de comptes, d'After Review Report, d'espaces techniques projets sont ainsi retombés dans les lymbes de l'oubli informatique ?
La journée de négociations "au vert" de l'ensemble des organisations syndicales avec la direction a permis de débloquer de nombreuses difficultés permettant à nouveau d'espérer un règlement gagnant/gagnant dans cette négociation. Certes, tout n'est pas idéal, mais chacun, direction et partenaires sociaux, à consenti à faire un pas dans le règlement des principales difficultés . Sous réserve d'inventaire, les principaux éléments d'accord, restant à réviser formellement, sont les suivants :
- Conservation de l'éligibilité voiture des 189 salariés, sauf en cas de mobilité ultérieure vers un métier non éligible. - Carte Essence : Conservation temporaire de la carte pour les salariés qui en sont détenteurs. - Révision (rescrit) des couts de loyer des "gros rouleurs" pour ne pas leur imposer un cout de loyer moins favorable que leurs autres collègues. - Compte Epargne Temps : Encouragement à la prise des jours du CET jusqu'au 31 Aout, puis monétisation du solde de chaque compte. - Evolution de l'accord RTT Oracle vers un modèle de jours de RTT fixe - 1 Jour par mois, soit 12 par an. - Rachat des jours de fractionnement/ancienneté intégrés au salaire et passage à la CCN Syntec. - Rachat du Bonus SMI sur la base d'une Augmentation de 800 Euros et de 30% du Bonus SMI nominal de chaque salarié. - Mesures spécifiques pour les salariés ayant un bonus SMI nominal de 3%. - Extension des bénéfices Oracle sur le temps de déplacement et les astreintes à la population Sun.
Après finalisation de l'accord, consultation du comité d'entreprise, chaque salarié sera amené à se prononcer individuellement, pour ou contre, l'avenant qui lui sera proposé.
Rappelons également notre soutien aux opérations de générosité que vous savez initier, à l'image des BA Apps, et notamment celles associées au micro-crédit telles que babyloan.
L'argument essentiel de la recherche de perfection du service client, dans des équipes déja totalement dévouées à faire de leur mieux ne peut excuser les dérives multiples de l'organisation support, qui n'a de cesse d'augmenter la charge de travail des collaborateurs, au mépris de la qualité globale.
Cerise sur le gateau, le déploiement de GCCA, ultime connecteur des téléphones de la matrice du support à chacun de ses salariés, semble passer à une phase de déploiement (un peu chaotique) obligatoire.
Il s'agit bien de pouvoir assurer en temps réel une jonction téléphonique (callback) entre le client et l'ingénieur support en charge de son appel, économisant par ailleurs les couts téléphonique de rappel.
Ignorant la charge de travail du collaborateur, le volume d'appels dans sa file d'attente ou leur gravité, le niveau de maitrise de l'anglais des 2 interlocuteurs, le caractère aveugle de la mise en relation instantané menace de monter la satisfaction du client qui appelle au détriment de la satisfaction de tous les autres. Et l'on peut compter sur un effet d'emballement coté client pour utiliser ce mode "Temps Réel / Prior Preempt".
Alors que la productivité continue à se mesurer sur les seuls critères de délai de rappel et volume de dossiers cloturés, qu'en est-il de l'aide et de la facilitation vraiment apportée aux clients ? Et qu'en est-il surtout de la mise en adéquation des effectifs avec les besoins des clients ?
Où en est-on 40 ans après pour les femmes dans une filiale d’une multinationale dans l’industrie tertaire, quasi championne du monde en terme de profitabilité ?
